More about the artist 
Over the years, Cécile Bart has expanded her palette with many different approaches and installations while introducing image into a body of work that had until now been dominated by a monochromatic scheme. At the request of Gilles Drouault galerie/multiples, which aims to show the various facets of her work, she came up with a project with "a bit of everything" and a somewhat ironic title.Debout, a simple central painting/screen in Camargue pink recalls what has long been her signature: situating painting within space, freed from its intrinsic opacity with a wall as a necessary support. Another piece, Pendu 2020 (a painting/screen in Teuri blue over Indre brown with an inimitable density), is like a nod to the large installations that have forced the viewer to move, such as the exhibitions Histoire de musée (City of Paris MAM, 1989), Suspens at the Frac Bourgogne and the Mamco (2009 and 2012), Pendus in Hong Kong and Thouars (2013) or the Teatro Silo by the Billarant collection (2017).With Partition #28, red on Basque red, with the small Tableau in Honoré mauve on yellow (2020) and especially with Ristretto #5, another saturated painting in teal on black (2002), the quintessentially pictorial quality of Cécile Bart's work comes to the fore ? it is full of nuance, oscillating between attention and distraction and expressing meaning through a limitless perspective, as well as being sensitive and intimately aware of our environment and our presence in the world.Marquise verte(2018), comprising 14 mini hanging elements, is a model in its own right (contrary to Models Gammes from 2012, which are sculpture-like pieces composed of models of real installations). The Marquises mark the start of a whole series of pieces that Cécile Bart calls the Minis. They occupy an entire room in the artist?s personal exhibition that opens on 19 September later this year at the Frac Franche-Comté in Besançon.Les Nuanciers #5 and #6 as well as Strates #1 are recent collages that attest to her continuous work in her atelier without the constraints imposed by event production (which was all the more intense during the lockdown period!). As for Calcomanie #38, the canvas is the same sheer Tergal - stretched, painted and treated with her signature wipe out technique - that Cécile Bart has been working with since her first paintings/screens in 1986.
Au fil des ans, Cécile Bart a élargi sa palette en multipliant formes d'interventions et types d'installations, tout en introduisant l'image dans une oeuvre jusque là dominée par le monochrome. À l'invitation de Gilles Drouault galerie/multiples, qui souhaitait montrer différentes facettes de son oeuvre, elle a répondu par une proposition avec « un peu de tout » et un titre quelque peu ironique !
Debout, simple peinture/écran rose Camargue plantée en plein milieu, rappelle ce qui a été longtemps sa signature : la mise en espace de la peinture, libérée de son opacité intrinsèque et de son support mural. C'est aussi, avec Pendu 2020 (une peinture/écran bleu Teuri sur marron Indre, de densité inégale), comme un clin d'oeil aux grandes installations qui, depuis l'exposition Histoire de musée (MAM Ville de Paris, 1989) jusqu'aux Suspens du Frac Bourgogne et du Mamco (2009 et 2012), aux Pendus de Hong-Kong et Thouars (2013) ou encore au Teatro Silo de la collection Billarant (2017), ont mis en mouvement le spectateur.
Avec Partition #28, rouge sur rouge basque, avec le petit Tableau mauve Honoré sur jaune (2020) et surtout avec Ristretto #5, un autre tableau saturé lui de bleu canard sur noir (2002), s'affirme la qualité essentiellement picturale du travail de Cécile Bart un travail nuancé, oscillant entre attention et distraction et inscrivant son sens dans l'ouverture d'un regard sans contrainte, un travail sensible, soucieux de notre environnement et de notre présence au monde.
La Marquise verte (2018) constituée de 14 minis pendus est une maquette ayant sa propre finalité (contrairement aux Models Gammes de 2012 qui sont des sortes de sculptures constituées, elles, de maquettes d'installations réelles). Les Marquises inaugurent toute une série d'oeuvres que Cécile Bart appelle les Minis. On pourra en voir toute une salle dans l'exposition personnelle de l'artiste qui ouvrira le 19 septembre de la présente année au Frac de Franche-Comté, à Besançon.
Les Nuanciers #5 et #6 ainsi que Strates #1 sont des collages récents qui témoignent d?un travail régulier en atelier hors des contraintes de la production événementielle (un mode qui fut plus intense pendant la période de confinement !). Comme pour la Calcomanie #38, le matériau collé est ce même Tergal « plein-jour » tendu, peint et débouché par essuyage que Cécile Bart manipule depuis ses premières peintures/écrans de 1986.
Cette peinture devient image dans les deux séries d'éditions réalisées par les Ateliers Linard en 2019 : tout d'abord deux gros plans sans titre sur deux peintures, l?une noire et l'autre brun-rouge, qui donnent à voir une trame plus ou moins obturée et des traces de chiffon.
Quant à l'image photographique, elle est directement présente dans les trois éditions réalisées par les ateliers de sérigraphie de l'ENSBA de Lyon : Ombre et Mauve ; Capresse et Or ; Brune et Rose. Il s'agit en l'occurrence de la poursuite avec d'autres moyens de La Suite dans les images, une longue bande discontinue faisant le tour d'une salle, une suite faite de l'interférence d'une succession de tissus peints collés sur des photographies elles mêmes directement marouflées au mur. Créée pour le musée de Chalon-sur-Saône, ville « berceau de la photographie », cette suite faisait émerger au grand jour la pratique régulière (mais très peu montrée) de la photographie par l?artiste, tout en mettant l'accent sur les figures de femmes et sur leurs représentations sculptées. C'est, du reste, une sculpture de femme que Cécile Bart enchâssa dans un quadrilatère de peintures/écrans, au Petit Palais, lors de la Fiac 2018 ; et le titre de sa prochaine exposition à Besançon, Rose Gold, est le nom d'une célèbre trapéziste des années 1945-1960